Un tatouage, et après ? | PHARMACIE DE LA ROSE Aller au contenu principal
Beauté
Peau

Un tatouage, et après ?

Les tatouages sont à la mode et ne sont plus réservés aux "mauvais garçons". Ce n'est pas une raison pour faire n'importe quoi, dans n'importe quelles conditions. D'autant plus qu'un tatouage, c'est pour la vie.

Du côté du tatoueur

Un tatouage nécessite obligatoirement de créer une plaie de la peau : recourir à un matériel stérile (ou à usage unique), sans jamais mélanger les encres avec de l’eau non stérile, constitue la base indispensable pour éviter les infections par des virus (sida, hépatites) ou des bactéries. 

Du côté du tatoué

Tout nouveau tatouage est à désinfecter à l’eau et au savon trois fois par jour, avant d’appliquer un topique cicatrisant. Le temps de la cicatrisation (3-4 semaines), il est conseillé de porter des vêtements amples, de ne pas s’exposer au soleil et de ne pas se baigner en piscine ou à la mer.

Réactions épidermiques

Il arrive qu’un organisme cicatrise mal ou ne tolère pas une encre. Le tatouage se met alors à gratter au niveau d’une couleur (souvent le rouge) et peut enfler au point de déformer le dessin. C’est imprévisible, mais c’est le signal que cette couleur est à proscrire et que vous devez consulter un dermatologue. Enfin, dans certaines maladies de la peau comme le psoriasis, il ne faut pas se faire tatouer pendant une poussée, sous peine d’aggravation.

Détatouage

Un tatouage peut « s’effacer » plus ou moins bien au laser, avec un dermatologue, au prix d’une cicatrice plus ou moins discrète. Le processus est long : comptez une séance tous les 1 ou 2 mois pour une durée globale qui peut dépasser un an selon la taille du tatouage et le nombre de couleurs. Les prix sont libres et ce n’est pas remboursé.

Pas n'importe où

Un artiste tatoueur professionnel a suivi une formation d’hygiène par un organisme habilité et est déclaré à l’agence régionale de santé. Ce n’est pas le cas du tatoueur à la sauvette qui propose des « tatouages » noirs temporaires avec des produits contenant de la paraphénylénediamine (PPD), responsable d’eczémas de contact.